On ouvre le rideau, il est 6h40, comme Martine Villéger, je n’ai pas dormi entre 2h et 5h (décalage horaire de 6h ici = quelques troubles du sommeil), mais ça va la forme est là. Il ne pleut pas et ça c’est une bonne nouvelle car l’habitant chez qui nous dormons est à 40 min de marche du marché.
Une madeleine chacun dans le ventre nous voyons de jour ce qui nous a échappé la veille, c’est-à-dire des étendues de vert, partout, des buffles, des cochons, des poules, des rizières et ce qu’on pense être des plantations de thé. Le brouillard est bien moins présent et l’air et les sons matinaux sont revigorants. Nous nous faisons doubler par les scooters surchargés de marchandises qui filent vers le marché, et tous ces gens en habit traditionnel, le plus souvent couple + enfant. J’adore cette ambiance.
Nous arrivons dans un petit tas d’étales, nous sommes les seuls touristes, aucun doute (ça se mérite). La vie se fait sans que notre présence ne gène qui que ce soit. On s’arrête manger une soupe, le mouvement, les cries, les enfants qui courent à l’école, les marchands et les animaux, nous y sommes.
Lorsque nous rentrons chez notre hôte, je lui donne un petit billet pour la nuit au confort sommaire mais bien suffisant! Il a appelé un taxi comme prévu qui nous attend, dans la voiture, nous sommes content du périple, il fallait le faire, c’était top, maintenant, retournons là où les choses vont vite, en « ville ». Direction Sapa Vietnam